Dans le cadre de la série d’interviews consacrées à la logistique du dernier kilomètre, Ziegler a rencontré M. Philippe Lebeau, Professeur à la VUB et membre du Centre de recherches MOBI. Son expertise  porte entre autres sur la gestion de la chaîne d’approvisionnement, la logistique durable, les véhicules électriques et le transport de marchandises à Bruxelles. Il a notamment contribué au projet « Cairgo Bike » lancé par la  Région de Bruxelles-Capitale qui visait à créer l’éco-système nécessaire pour stimuler l’adoption du vélo cargo avec l’idée sous-jacente de réduire l’utilisation de la voiture. Ayant consacré son  Doctorat  à l’électrification de la logistique urbaine,  Philippe Lebeau s’est concentré sur la logistique du dernier kilomètre et a travaillé pendant 4 ans au développement d’un réseau de distribution durable à Bruxelles basé sur le système de centres urbains de consolidation et l’utilisation de camionnettes électriques. Ses recherches l’ont ensuite mené à  étudier l’utilisation des vélos cargo sur le dernier kilomètre (the BCklet project). Il est également actif au sein de la VUB, où il anime les cours de la chaire de mobilité durable et logistique avec le Professeur Cathy Macharis.

Autant de bonnes raisons de l’interroger sur la pertinence du concept innovant mis au point par  Ziegler pour la logistique du dernier kilomètre : le cargobike et le micro-hub urbain.     

 

Le Cargobike : une excellente solution de livraison urbaine à faible impact environnemental

A son avis,  les initiatives telles le cargobike développées par Ziegler  représentent une excellente solution pour relever le défi du changement climatique et de la qualité de l’air. En effet, le cargobike a l’avantage d’être à propulsion électrique et donc de ne pas émettre de  polluants atmosphériques,  tels le CO2, les NOx et les PM.

Mais ce n’est pas son seul avantage. Quand on parle de coûts sociétaux externes associé au  transport, il faut aussi considérer la pollution sonore surtout depuis l’introduction à Bruxelles de la zone des 30 km/h et la limitation de vitesse à 100 km/h sur le Ring de Bruxelles. « Non seulement les vélos cargo sont plus silencieux et réduisent les niveaux de bruit mais ils sont également plus sûrs car ils roulent plus lentement».

 

Une solution à la congestion urbaine

Qui plus est : les cargobikes peuvent également contribuer à atténuer les problèmes de congestion dans les centres-villes.  En effet, ils peuvent parfaitement emprunter les pistes cyclables pour autant que celles-ci soient  suffisamment larges et en bon état. 

 

Massification versus fragmentation

Pour lutter contre la congestion urbaine, une règle d’or est de consolider les envois et de prendre des décisions intelligentes en fonction du volume de marchandises transporté. Le principe : il vaut mieux faire circuler un camion complet plutôt que 10 camionnettes pour assurer les mêmes livraisons. La même logique s’applique naturellement aux vélos cargo.   

Afin d’optimiser les  performances environnementales, il faut coupler groupage/consolidation  et  vélos cargo. Il ne sert à rien de fragmenter davantage les volumes. Le but n’est pas de mettre le plus possible de véhicules de livraison sur les routes mais bien d’utiliser les vélos cargo à bon escient, là où leur utilisation a le plus d’impact.

 

La complémentarité des micro-plateformes logistiques urbaines et du cargobike

La combinaison des micro-hubs et du cargobike est parfaite car elle permet un rapprochement de marchandises au  plus près des consommateurs. La marchandise est d’abord pré-acheminée de manière massifiée vers le micro-hub par de petits véhicules de groupage. La livraison du dernier kilomètre peut ensuite être assurée à partir du micro-hub central par le cargobike qui est idéal : non seulement il peut se garer facilement mais il est sans émission. Dans cette configuration, la livraison du dernier kilomètre ne devrait intervenir que dans un rayon de 3 à 5 km du micro-hub.

La consolidation des flux alliée au dispositif vélos cargo électriques et micro-hubs urbains permet de réduire la distance parcourue par livraison, ce qui se traduit par moins d’émissions et une diminution des coûts sociétaux externes.

« Votre cargobike  a l’avantage d’être très grand, ce qui vous permet de grouper de nombreux colis et votre micro-hub de la Place Albertine est parfaitement situé pour des livraisons dans le centre de Bruxelles ».

 

Les dernières pistes de réflexion en matière de micro-hubs

Actuellement, une idée  qui fait l’objet de recherches à Bruxelles est celle d’un dépôt partagé. Il s’agirait d’un dépôt ouvert aux transporteurs toujours dans le but de consolider au maximum les marchandises. 

Des tests ont également été menés à Bruxelles sur des hubs mobiles. Une semi-remorque par exemple pourrait faire office de hub. Cependant, pour une ville comme Bruxelles, cette solution n’est pas la panacée. Une approche allégée consisterait en des micro-hubs sous forme de fourgonnettes ou des camions plus petits qui seraient stationnés en début de journée et serviraient de plaque tournante pour approvisionner les cargobikes.

 

Quelle autre solution que les cargobikes et les micro-hubs ?

Les futures opportunités dépendront de la poursuite de l’électrification de la livraison ainsi que la diminution  des camionnettes à moteur diesel. D’ici 2030, l’utilisation de camionnettes diesel de moins de 3,5 tonnes sera interdite dans la LEZ (zone à faibles émissions) de Bruxelles. Or, une récente enquête a  montré que sur l’ensemble des véhicules de livraison à Bruxelles, 94 % utilisaient encore le diesel comme contre   5 % seulement  l’essence et 1 % le GNC.

Et même aujourd’hui, une majorité d’entreprises interrogées placent toujours en tête le diesel comme carburant de leurs prochaines camionnettes bien que l’électrique gagne en popularité et figure actuellement en deuxième place.

Et au Professeur Philippe Lebeau de conclure « Nous sommes très heureux d’explorer toutes ces options nouvelles et innovantes pour la livraison du dernier kilomètre et espérons qu’à l’avenir nous pourrons travailler ensemble sur des projets encore plus passionnants ! Nous sommes tout à fait prêts  à aider et à soutenir Ziegler dans ses recherches! Ce serait formidable si nous pouvions échanger sur les meilleures pratiques en matière de logistique urbaine.  Ziegler est un grand nom du transport et un acteur majeur dans le domaine logistique. Il est positif de vous voir participer à la cyclo-logistique. En effet, celle-ci n’est pas seulement réservée à de petits opérateurs de niche, c’est vraiment quelque chose qui est en train de monter en puissance et qui fait sens pour les grands opérateurs. Ainsi, ensemble, nous pourrons accroître l’impact de la logistique durable et innovante sur  le dernier kilomètre ».

Dans la série d’interviews que Ziegler consacre aux partenaires qui l’accompagnent dans ses projets de logistique urbaine, Ziegler donne aujourd‘hui la parole à Interparking qui développe sa vision d’une mobilité urbaine à la fois plus verte et plus efficace.

Ziegler et Interparking sont tous deux des acteurs essentiels de la mobilité urbaine.
L’un, en sa qualité de transporteur, l’autre, comme opérateur de parking ont chacun un rôle essentiel à jouer pour désengorger les villes, améliorer la mobilité urbaine et favoriser une ville apaisée. Il est donc naturel qu’ils aient conclu un partenariat.

 

Usage de la voiture et respect de l’environnement parfaitement conciliables

Interparking est présent depuis plus de 60 ans dans le secteur de la mobilité urbaine au cœur des grandes villes européennes. Ses  équipes contribuent à fluidifier les déplacements dans les centres urbains et leurs périphéries.

L’opérateur de parking libère l’espace public. Il faut savoir que 30 % des véhicules que l’on voit en rue sont des véhicules qui cherchent à se garer. Concrètement, un parking de 500 places représente 2,5 kilomètres de file en moins en surface. La construction d’un parking hors des voiries permet donc de restituer l’espace public aux piétons et aux cyclistes notamment.

L’usage de la voiture et le respect de l’environnement sont donc parfaitement compatibles. Le développement de nouveaux projets innovants, qui fleurissent chaque jour, en sont la meilleure preuve : les véhicules partagés, les automobiles connectées et autonomes, les voitures hybrides et électriques exigent une offre de services adaptée.

 

 

 

La multimobilité urbaine en avant

Interparking croit fortement dans la multimodalité comme pilier incontournable d’une mobilité à la fois plus verte et plus efficace. La plupart de ses parkings sont connectés à d’autres modes de transport : le bus, le tram, le métro, le train, des stations de location de vélos, des aéroports, etc. Sa Pcard+ permet à ses  clients d’accéder à ses parkings, mais également aux réseaux de transports en commun et à de multiples services annexes (comme la recharge électrique). Chaque client peut ainsi combiner à sa guise plusieurs modes de transport pour optimiser ses déplacements.

La responsabilité environnementale reste également une priorité majeure pour Interparking. Au-delà de la certification CO2 neutre dans l’ensemble des 9 pays où le groupe est présent, Interparking renforce ses actions concrètes dans le cadre de la lutte contre le changement climatique, comme  par exemple le programme de plantation de mangroves au Bénin en partenariat avec le bureau d’études indépendant CO2 Logic.

En termes d’innovation, Interparking est la première société belge à avoir équipé ses parkings de systèmes de réduction de particules dans le parking Beffroi à Namur, en Belgique. Ce dispositif neutralise 50 à 70% des particules, 40% des particules fines et 20% des particules ultrafines en suspension dans le parking.

 

La collaboration Ziegler et Interparking

Interparking a lancé avec Ziegler, en septembre 2021, le premier micro-hub pour Cargo-Bike au Parking Albertine. Ziegler avait déjà initié une première expérience deux mois auparavant depuis ses installations situées à la Chaussée de Vilvorde pour la distribution dans l’ensemble du centre-ville de Bruxelles. Afin d’effectuer un plus grand nombre de livraisons et se rapprocher du centre-ville, Interparking et Ziegler ont donc lancé ensemble un premier micro-hub dans le parking Albertine, près du Sablon.

Cette solution de livraison « last mile » combine trois éléments innovants pour livrer des colis volumineux dans le centre de Bruxelles, tout en assurant des émissions de CO2 faibles, voire nulles. En effet, une camionnette électrique relie le hub principal à un microhub situé dans le parking Albertine, situé en plein centre-ville. De là, les vélos-cargos partent vers leur destination finale. Ce service n’est pas seulement plus écologique, il est aussi plus efficace. Le Cargo Bike XXL effectue jusqu’à 50 arrêts par jour, alors qu’un camion de distribution classique ne fait en moyenne que 25 arrêts dans le même temps.

Ce service fait donc d’une pierre deux coups : il permet de décarboner à 100% la livraison en centre-ville, tout en améliorant les performances. Il est donc important de renforcer ce partenariat pour optimiser la mobilité durable.

 

 

Soutenir les projets innovants

Entretenir un dialogue régulier avec l’ensemble des parties prenantes est essentiel pour stimuler l’innovation, répondre aux nouveaux besoins sociétaux et renforcer sa  position sur un marché très concurrentiel. Pour imaginer la mobilité de demain, Interparking consulte en permanence ses clients institutionnels, les usagers quotidiens de la route, les pouvoirs publics et les riverains. En parallèle, Interparking soutient et est membre de plusieurs programmes centrés sur l’innovation tels que le PropTechlab à Bruxelles, favorisant les innovations dans le domaine de la construction et de l’immobilier, ainsi que l’école de codage 19, entre autres.

 

Parmi les nouveaux services : le last mile delivery avec Ziegler

En parallèle de ses activités de stationnement, Interparking développe de nouveaux services liés à l’utilisation complémentaire du parking: car-wash, chargement électrique, services liés à l’automobile, urban farming, etc. Parmi ceux-ci, le last mile delivery ou logistique du dernier kilomètre à tout son sens. Via ces micro-hubs, Interparking maximise l’espace dans ses  parkings tout en aidant à désengorger les villes où Interparking est présent. Le premier parking équipé de ce service est amené à figurer parmi une longue lignée.

Bientôt, Interparking  inaugurera avec Ziegler d’autres hubs du même type à Bruges, Knokke et pourquoi pas à l’étranger ?

 

L’avenir de la mobilité  urbaine

Les prochaines années s’annoncent passionnantes sur le front de la mobilité́. Des innovations émergent régulièrement pour développer et encourager des modes de déplacements toujours plus respectueux de l’environnement. Interparking y contribue en poursuivant ses actions orientées vers l’utilisation de véhicules électriques et la multimodalité.

Un automobiliste est souvent piéton, cycliste ou usager des transports en commun à d’autres moments de la journée. De même, Interparking intensifie chaque jour  ses  efforts en faveur d’un air de meilleure qualité́ en déployant l’installation de systèmes de neutralisation des particules. Les technologies apportent déjà̀ de nombreuses réponses aux enjeux climatiques. Enfin, Ziegler et Interparking anticipent  l’arrivée des véhicules autonomes de nouvelle génération. Ceux-ci représenteront un nouveau défi que les deux partenaires serons fiers de relever avec succès, afin de toujours contribuer à une mobilité́ plus efficace et plus responsable dans les grandes villes et leurs abords.

 

Comment les véhicules autonomes peuvent résoudre les défis de la ville qui sans solution actuellement ?

 

 

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Les villes atteignent un seuil critique avec la congestion, le bruit et les émissions. Bien qu’elles ne puissent pas facilement remédier à ces phénomènes en raison des limites de l’espace et de la technologie, elles s’y emploient malgré tout.

Bruxelles élabore ainsi des plans pour une version future de la ville qui réduit son impact environnemental et rend son environnement urbain plus sain et agréable pour le public.  Et la logistique urbaine fait partie intégrante de ce plan.

En plus de nombreuses autres initiatives visant à améliorer la durabilité des transports, le Groupe Ziegler a deux projets innovants en matière de livraison du dernier kilomètre à Bruxelles qui pourraient bien remodeler les transports traditionnels et s’inscrire dans la vision de la ville de demain développée par les urbanistes.

« Les livraisons du dernier kilomètre sont en fait l’une des plus difficiles de toute la chaîne. Chaque paquet a sa propre meilleure façon d’atteindre son destinataire. C’est donc un défi très difficile mais aussi très passionnant car il offre tellement d’opportunités et de solutions différentes qui peuvent être mises en œuvre », déclare Tom Verkoelen, responsable de l’amélioration continue au sein du Groupe Ziegler.

 

Grâce à ses Cargo Bike, Ziegler livre déjà des colis plus proprement et plus silencieusement que les camions de livraison traditionnels. Ziegler va aujourd’hui plus loin après avoir commandé des véhicules de livraison électriques autonomes qui seront testés en collaboration avec le gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale ainsi que d’autres agences.

« La logistique est un pilier vital de l’économie et de notre quotidien. Le potentiel en matière d’innovation et d’amélioration est considérable c’est vraiment ce que nous essayons de faire avec les véhicules autonomes », poursuit-il.

Les véhicules de livraison autonomes (VA) pourraient très bien être l’une des avancées technologiques qui inaugureront des villes plus propres, plus silencieuses et plus saines qui offriront une meilleure qualité de vie à tous les habitants et réduiront notre impact environnemental.

 

 

Ziegler estime que cette évolution commencera dans le secteur des transports et que les effets d’entraînement positifs seront importants à long terme.

Les VA représentent plus que de simples véhicules autonomes. Ils participent d’un changement plus profond, loin de la congestion, de la pollution et du rétrécissement de l’espace urbain. Ils représentent un boulevard ouvrant de nouvelles possibilités pour la société, les individus et notre environnement.

 

Cette vision du potentiel des véhicules autonomes se reflète dans l’engagement du Groupe Ziegler à rechercher des technologies et des pratiques plus efficaces et plus respectueuses de l’environnement. Cet objectif rejoint celui de la Ville de Bruxelles, où de nouveaux plans pour une ville dynamique et propre sont en cours d’élaboration, et les véhicules autonomes y participent.

« À Bruxelles, nous voulons vraiment ramener le facteur humain et la mobilité. Vous savez, concevoir une ville qui est vraiment faite pour les gens. Pas seulement réservée à la circulation, mais où les gens peuvent vivre et profiter d’un espace public libéré…» déclare Stefan Vandenhende, Conseiller auprès de la Ministre Elke Van den Brandt, Ministre de la Région de Bruxelles-Capitale, chargée de la Mobilité, des Travaux publics et de la Sécurité routière.

« Les véhicules autonomes offrent un énorme potentiel dans ce domaine et font partie de la palette de solutions dont nous disposons pour améliorer la logistique urbaine durable. Les véhicules autonomes pourraient être une pièce du puzzle de cette solution », poursuit-il.

 

Comment les VA peuvent-ils avoir un tel impact ? Camille Callens, Environmental Advisor & Project Leader chez Brussels Enterprises Commerce & Industry explique…

« Les trois plus grands défis sont la pollution, la congestion et le marché du travail. Il n’y aura pas de bruit puisque les véhicules sont électriques et logiquement ils devraient pouvoir rouler la nuit. À cause du bruit, vous ne pouvez pas actuellement distribuer à certaines heures à Bruxelles, ce qui rend la tâche très difficile pour toutes sortes d’entreprises et de supermarchés qui se trouvent cantonnés aux heures de pointe, ce qui est très contre-productif. Il s’agit donc d’une grande opportunité. Une autre opportunité concerne sans doute aussi le marché du travail, avec la pénurie de chauffeurs à laquelle nous sommes actuellement confrontés. Les véhicules autonomes devraient permettre de résoudre ce problème.

 

Les véhicules électriques autonomes peuvent circuler dans des zones et dans des plages horaires restreintes pour les véhicules de livraison actuels. Cela ouvrira de nouvelles opportunités là où les solutions sont très limitées.

Les entreprises de transport ne seront pas les seules à bénéficier de la diminution du nombre de camions sur les routes aux heures de pointe. Personne n’aime être dans les embouteillages durant des heures… Cela va disparaître avec les véhicules autonomes. Cela signifie que nous pourrons utiliser autrement le temps que nous consacrions normalement à ces tâches de conduite », note le Professeur Lieselot Vanhaverbeke de la Vrije Universiteit Brussel.

« Les VA se dirigent automatiquement, ce qui aboutira à une meilleure utilisation de l’infrastructure publique. Les routes seront moins encombrées si vous les intégrez dans des systèmes d’utilisation partagée. Moins de voitures va de pair avec une diminution de la demande d’espace physique. Donc, en ce sens, je pense que les véhicules autonomes pourront certainement améliorer la vie de la population », explique-t-elle.

 

Pour autant, ce n’est pas parce que le potentiel de changement positif existe que les défis liés à la maturité de la technologie disparaissent. L’acceptation par les utilisateurs et leur préparation à la réglementation sont des questions qui doivent également encore être résolues.

 

C’est pourquoi le Groupe Ziegler privilégie une approche à long terme.

 

La logistique pourrait améliorer la vie en ville. C’est quelque chose que nous voulons poursuivre et en quoi nous croyons », note Tom. « Nous pouvons vraiment regarder vers l’avenir et sortir vraiment des sentiers battus sans abandonner notre approche centrée sur le client », a-t-il déclaré.

Et c’est aux entreprises qu’il appartient de mettre ces technologies en pratique et de les développer en services utilisables pour que tous puissent en bénéficier.

« Les entreprises ont un rôle très important à jouer pour adopter ces technologies et mettre en place de nouveaux produits et de nouveaux services qui répondent aux besoins. Nous avons besoin que les entreprises construisent les solutions et les mettent à l’échelle pour avoir un impact réel sur notre région », souligne Stefaan Sonck Thiebaut, Directeur général d’Innoviris.

 

« Il faut toujours quelques précurseurs pour que la technologie perce, et j’espère que Ziegler pourra être l’un des précurseurs. Nous apprécions que Ziegler soit une entreprise familiale bruxelloise avec une vision globale qui se soucie de ce qui se passe autour d’elle. J’ai le sentiment que c’est au cœur de l’ADN de Ziegler », conclut Stefan Vandenhende.



Le positionnement géographique du Grand Duché de Luxembourg à moins de 300 kilomètres de trois grands ports d’envergure internationale et des principaux aéroports de fret aérien ainsi que sa situation idéale à la croisée des grands corridors routiers en Europe, place le pays à l’épicentre du marché européen. En moins de 8 heures , on touche près de 60 % de l’ensemble des consommateurs européens.
Le Groupe Ziegler y est naturellement présent par le biais de Ziegler Luxembourg installé dans le parc logistique Eurohub Sud à Dudelange/Bettembourg, idéalement placé au croisement des autoroutes A13 (E-W) reliant Esch sur Alzette à l’Allemagne (L-Schengen D-Saarbrucken) et A3 (N-S) reliant Luxembourg Ville à la France (Metz).

De par sa position centrale , Ziegler Luxembourg traite tous les flux que ce soit au Luxembourg mai aussi les pays voisins

  • La France
  • La Belgique
  • L’Allemagne
  • Les Pays-Bas
  • La Suisse

 

Ziegler Luxembourg est à l’écoute de vos besoins et trouve pour vous les meilleures solutions supply chain . Quel que soit votre secteur d’activité, qu’il soit local ou global, nous connectons votre entreprise là où vous en avez besoin.

Avec notre propre flotte de camions de classe EURO 6, nous organisons chaque jour plusieurs départs. Ziegler Luxembourg est spécialisé dans le transport LTL et peut accueillir toutes les marchandises générales. Le Track and Trace est disponible pour le suivi de toutes les expéditions, afin que les clients sachent en permanence où se trouve leur envoi.
De plus, Ziegler Luxembourg dispose d’un entrepôt de 10.000 m², à votre disposition pour stocker tous vos produits.

Une excellente réputation en matière de satisfaction client et de livraisons dans les délais, fait de Ziegler Luxembourg un prestataire logistique de confiance dans la région.
Partout au sein du Groupe Ziegler, la qualité et le service à la clientèle sont les priorités absolues. Ce n’est pas par hasard si les efforts de notre équipe de Ziegler Luxembourg ont été reconnus par la certification ISO 9001. L’équipe travaille dur pour s’assurer que les clients obtiennent des services cohérents et de haute qualité. L’obtention de ce certificat constitue une preuve supplémentaire de son engagement.

 

 



Les fabricants de produits chimiques et d’autres marchandises considérées comme dangereuses pendant le transport doivent faire très attention pour se conformer à toutes les normes de sécurité et faire preuve d’une grande prudence dans leurs opérations pour des raisons sociales, environnementales et commerciales. Nous savons que l’externalisation d’une partie du processus commercial peut être particulièrement stressante pour eux.

Le choix d’un partenaire de la supply chain en marchandises dangereuses est un défi. Vous voulez être sûr que votre partenaire soit digne de confiance et expérimenté, que les normes de sécurité les plus élevées soient sa priorité et que vous pouvez compter sur un soutien et des conseils à chaque étape.

Ziegler a plus de 30 ans d’expérience dans le transport de marchandises dangereuses et dispose d’un réseau d’experts dans ce domaine. Trois d’entre eux : Bruno Fangon, expert en sécurité chez Ziegler France, Luc Van Rompaey, conseiller en sécurité des marchandises dangereuses chez Ziegler Belgique, et Raphael Lang, responsable de la qualité et de l’environnement chez Ziegler Suisse et Allemagne, vous expliquent comment transporter des marchandises dangereuses et ce qui nécessite une attention particulière.

 

 

Quelles sont les marchandises classées comme dangereuses (ADR, produits dangereux réglementés) ?

 

Commençons par la terminologie.

ADR est l’acronyme de « Accord européen relatif au transport international des marchandises dangereuses par route ».
Le code IMDG est le guide international pour le transport ou l’expédition en toute sécurité de matières dangereuses par voie maritime.
La réglementation des marchandises dangereuses de l’IATA (Association internationale du transport aérien) est utilisée pour assurer la sécurité du transport des marchandises dangereuses par voie aérienne.
Et le RID s’applique au transport international de marchandises dangereuses par voie ferroviaire.

Par souci de commodité, nous utiliserons donc ici l’expression « réglementations » pour les englober toutes en un seul mot.
Les substances qui, au cours du transport, en raison de leurs propriétés, déjà en quantités limitées, peuvent causer des dommages ou des nuisances graves pour l’homme, les animaux, les matériaux et/ou l’environnement sont définies comme des marchandises dangereuses. Les substances peuvent avoir elles-mêmes ces propriétés ou les acquérir lorsqu’elles entrent en contact avec une autre substance.

Les marchandises dangereuses sont divisées en classes en fonction du type de danger. Ces classifications sont effectuées sur la base des propriétés physiques de la substance. Si une substance possède plusieurs propriétés dangereuses, elle est affectée à la classe qui crée le plus grand danger pendant le transport.

On distingue les classes suivantes :
– classe 1 : explosifs
– classe 2 : gaz
• classe 2.1 : gaz inflammables
• classe 2.2 : gaz ininflammables, non toxiques
• classe 2.3 : gaz toxiques
– classe 3 : liquides inflammables
– classe 4 : solides inflammables ; matières susceptibles de s’enflammer spontanément ; matières qui, au contact de l’eau, dégagent des gaz inflammables
• classe 4.1 : solides inflammables, matières auto-réactives, explosifs solides désensibilisés et matières polymérisables
• classe 4.2 : matières susceptibles de s’enflammer spontanément
• classe 4.3 : matières qui, au contact de l’eau, dégagent des gaz inflammables
– classe 5 : substances oxydantes et peroxydes organiques
• classe 5.1 : matières comburantes
• classe 5.2 : peroxydes organiques
– classe 6 : matières toxiques et infectieuses
• classe 6.1 : matières toxiques
• classe 6.2 : matières infectieuses
– classe 7 : matières radioactives
– classe 8 : matières corrosives
– classe 9 : matières et objets dangereux divers

Il est important de se rappeler que l’ordre numérique des classes ne reflète pas le degré de danger.
Un expert Ziegler vous aidera toujours à vous assurer que votre transport s’effectue dans des conditions de sécurité optimales et dans le respect de la réglementation, sur la base des informations contenues dans la fiche de données de sécurité.

 

 

Quels types de marchandises dangereuses peuvent être transportés et lesquels ne le peuvent pas ?

 

Chez Ziegler, nous avons la possibilité de transporter des marchandises dangereuses, notamment des liquides et des solides inflammables, des matières spontanément inflammables ou des matières similaires qui dégagent des gaz inflammables au contact de l’eau. Nous pouvons également transporter des matières oxydantes (par exemple des engrais), du peroxyde organique, des matières toxiques, des marchandises corrosives telles que des acides ou des matières et objets dangereux divers, par exemple des piles et batteries au lithium.

 

 

 

Chaque type de marchandises dangereuses peut-il être transporté par chaque type de fret (maritime, aérien, routier, ferroviaire) ?

 

Nous sommes en mesure de transporter globalement des marchandises dangereuses sur n’importe quel type de fret en fonction des attentes et des besoins du client, dans le respect des exigences spécifiques qui existent pour certains modes de transport.

 

 

 

Lorsqu’il s’agit de transporter et de stocker des produits dangereux, dans quelle mesure Ziegler est-il préparé en termes de sécurité ?

 

Ziegler est un expert en matière de transport de marchandises dangereuses. Nous savons que dans le transport de produits dangereux réglementés, aucune marge d’erreur n’est permise.

Nous mettons tout en œuvre pour respecter l’ensemble des lois et règlements relatifs au transport de marchandises dangereuses, quel que soit le mode de transport, ainsi qu’à leur stockage temporaire et à leur transbordement. Chaque conducteur qui entre en contact avec des matières dangereuses a toujours une formation ADR à jour. Les employés des départements opérationnels, commerciaux et autres y sont également formés.

 

L’équipement des véhicules destinés au transport de matières dangereuses est conforme à la réglementation et fait l’objet de contrôles périodiques. Nos conseillers en sécurité des marchandises dangereuses préparent un rapport annuel sur les performances de l’entreprise dans ce domaine pour notre direction et les autorités publiques locales. Des évaluations SQAS ont été réalisées sur plusieurs de nos sites. SQAS (Safety & Quality Assessment for Sustainability) est un système d’évaluations uniformes menées par des tiers pour évaluer les performances des prestataires de services logistiques et des distributeurs de produits chimiques. Les évaluations SQAS portent sur la qualité, la sûreté, la sécurité, l’environnement et la RSE (responsabilité sociale des entreprises) et sont coordonnées par le CEFIC (Conseil européen de l’industrie chimique).

Le dernier point, mais non le moindre, est notre support informatique, qui est conçu pour soutenir nos mesures de sécurité rigoureuses. Notre système garantit la notification lorsqu’un produit est interdit, dispose d’un système de surveillance automatique, d’alertes, d’options de création de nomenclatures de produits et de notes de route.

 

En ce qui concerne le stockage, la réglementation applicable au stockage des marchandises dangereuses est différente de celle applicable au transport [Règlement (CE) n° 1272/2008 relatif à la classification, à l’étiquetage et à l’emballage des substances et des mélanges (règlement CLP)].

Les produits qui sont soumis au règlement CLP peuvent être stockés dans plusieurs de nos unités. En Belgique par exemple, nous disposons même d’un entrepôt de haut niveau Seveso. La directive Seveso vise à prévenir, préparer et répondre aux accidents impliquant des substances dangereuses dans l’industrie de l’UE.

Nos normes élevées minimisent le risque environnemental et maximisent la sécurité et l’efficacité.

 

 

 

Comment aidons-nous nos clients dans le processus d’entreposage et de transport des matières dangereuses ?

 

Il faut savoir que, selon les lois et règlements, il est du devoir de l’expéditeur de confirmer que les marchandises dangereuses sont correctement classées et approuvées pour le transport, de s’assurer qu’elles sont correctement emballées et identifiées, et de préparer les déclarations nécessaires, etc.

Chez Ziegler, cependant, nous sommes conscients que nombre de nos clients ont besoin de notre soutien tout au long du processus, et souhaitent un partenaire capable de gérer le processus de rotation des marchandises dangereuses de A à Z. Nous avons l’expérience de la gestion de la suplpy chain des marchandises dangereuses de bout en bout, depuis l’emballage, la préparation des documents nécessaires, les formalités douanières, jusqu’au transport et à la livraison. Vous pouvez compter sur notre expérience et notre expertise dans ce domaine.

Pour en savoir plus, contactez votre conseiller Ziegler ou trouvez votre contact local Ziegler.

Diriger une entreprise dans le secteur de la mode est un défi considérable. La réussite dans ce secteur dépend souvent d’une bonne compréhension de ses spécificités et de la capacité à s’adapter à ses besoins. Il en va de même pour les partenaires commerciaux que vous choisissez pour vous soutenir dans ce secteur. Les attentes élevées et diverses des clients, les besoins qui changent fréquemment, la saisonnalité, la diversité des assortiments et la nécessité de répondre avec souplesse aux demandes du marché doivent être bien compris par les partenaires commerciaux de la mode.

 

Notre objectif, en tant que partenaire de la supply chain du secteur de la mode, est de décharger le client d’un maximum de tâches afin qu’il puisse se concentrer sur son activité principale et nous faire confiance non seulement pour le transport et la logistique, mais aussi pour de nombreux autres services supplémentaires de la supply chain.

 

Outre nos services standard pour tous les types de transport douanier, l’entreposage, les formalités douanières, etc., nous proposons également toute une gamme de services supplémentaires qui répondent aux exigences particulières du secteur de la mode.

Ces services à valeur ajoutée peuvent inclure :

– le déballage des marchandises, l’attachement sur les cintres et le placement dans la bonne disposition sur des supports de suspension ou des étagères,

– l’étiquetage et le marquage,

– l’application d’un bouton d’alarme sur chaque vêtement,

–  la mise en kit,

– la préparation des paquets dans des pochettes en aluminium,

Et bien d’autres tâches en fonction des besoins de nos clients.

Nous proposons également des services supplémentaires pour les produits de mode de grande valeur. Il peut s’agir, entre autres, de sécuriser les produits avec du papier de soie, de renforcer la sécurité de l’expédition, d’ajouter des étiquettes aux paquets, et de toute autre valeur ajoutée dont notre client a besoin.

 

Notre équipe possède une grande expérience de la supply chain et comprend les besoins et les caractéristiques de ce marché, de sorte que nous pouvons vous offrir un service parfaitement adapté à vos besoins. Notre objectif est de vous fournir le type de soutien qui vous permettra de vous concentrer sur votre activité et de vous reposer entièrement sur nous pour tous vos besoins en matière de supply chain.

Contactez un spécialiste de la supply chain de la mode de Ziegler et découvrez comment nous pouvons vous aider dans votre activité.

 

Le fret ferroviaire était historiquement la forme de livraison de marchandises la plus populaire. Avec la croissance du fret maritime et l’introduction des options de fret aérien, il n’est généralement plus le premier choix des clients. Mais il vaut la peine de profiter des avantages qu’il offre, surtout avec la capacité actuelle réduite des transports maritimes et aériens.

Avec le fret ferroviaire entre la Chine et l’Europe, nous pouvons offrir une alternative rapide et fiable au fret aérien et maritime. Vous pouvez bénéficier d’une fréquence de départ élevée, d’une flexibilité accrue et de temps de transit souvent plus courts que ceux du transport maritime. Le transport ferroviaire est également plus rentable et offre une plus grande capacité que le transport aérien. C’est aussi la solution de transport la plus écologique.

Obtenez des réponses aux questions les plus fréquemment posées sur le transport ferroviaire.

 

Combien de départs y a t-il par semaine ?

Cela varie selon les pays. En général, il y a plusieurs départs par semaine à des jours précis de la semaine (par exemple, en Belgique, il y a trois ou quatre départs par semaine selon la saison). Dans d’autres pays, les départs sont planifiés en permanence en fonction de la demande saisonnière. Votre interlocuteur Ziegler se fera un plaisir de vous fournir de plus amples informations.

 

Quels types de marchandises sont transportés vers et depuis la Chine avec du fret ferroviaire ?

Tout type de marchandise peut être transporté, à l’exception des marchandises dangereuses.

 

Est-il possible d’effectuer un transport avec des températures contrôlées ?

Oui, le fret ferroviaire offre des conditions de température contrôlée.

 

Quel est le volume maximum que les trains peuvent supporter ?

Le volume maximum est de 41×40 HQ par train (max. 23 tonnes par conteneur).

 

Quel type de consolidation de fret proposez-vous ?

Nous proposons à la fois des chargements complets (FCL) et des chargements partiels (LCL).

 

Y a t-il des arrêts entre le point de départ en Europe et la Chine ?

Oui, pour des raisons formelles, il y a deux arrêts à la frontière entre la Pologne et le Kazakhstan.

 

Est-il également possible d’acheminer le transport ferroviaire vers d’autres pays d’Asie ?

Pour l’instant, le transport ferroviaire n’est disponible qu’entre l’Europe et la Chine.

 

Quel est le temps de transit ?

En général, le temps de transit est d’environ de 16 jours.

 

L’option « Track and Trace » est-elle disponible pour le client ?

Oui, les marchandises sont suivies par GPS et toutes les données sont mises à jour quotidiennement.

 

 

Si vous cherchez un moyen de transport économique et rapide pour vos marchandises, le transport ferroviaire peut répondre à vos besoins. Les temps de transit sont au moins deux fois moins longs que ceux du fret maritime, et le prix est souvent similaire. Contactez un expert Ziegler en transport ferroviaire et découvrez comment le fret ferroviaire peut aider votre entreprise.

 

 

Partenaire de l’Union des Grands Crus de Bordeaux depuis 2007, l’agence Ziegler Wine and Spirits de Bordeaux est en charge du conditionnement puis du transport des vins qui seront ensuite présentés lors de manifestations aux quatre coins du monde. Coulisses d’un véritable défi logistique.

Avec 80 événements dans 15 pays et 134 adhérents comptant parmi les domaines les plus réputés du Bordelais, l’Union des Grands Crus de Bordeaux est sans aucun doute la plus importante institution dédiée au rayonnement des vins de la région.

Plusieurs fois par an, elle convie ses membres à de grandes tournées événementielles qui sillonnent l’Asie, l’Amérique et l’Europe. Pendant quelques jours, les propriétaires et directeurs d’exploitation enchaînent les rencontres avec les professionnels et grands amateurs de la région visitée.

Chaque étape donne lieu à une dégustation pendant laquelle les vins se succèdent dans un ordre précis, qui dépend à la fois de la liste des châteaux participants et des habitudes de consommation locales.

Des dégustations dans 65 villes par an

« À New-York, on va par exemple commencer par les blancs de Graves, avant d’enchaîner sur les vins de Pessac, puis la rive droite, pour ensuite remonter le Médoc du sud au nord, et terminer par les Sauternes.Il faut donc que les vins soient rangés dans l’ordre précis du programme et séparés de façon à pouvoir être servis à température », illustre Olivier Crombez, chef de projet au sein de l’Union des Grands Crus de Bordeaux.

La préparation est réalisée à Bordeaux, dans l’entrepôt de l’agence Ziegler Wine and Spirits. Quelques jours avant le départ de la délégation, elle reçoit l’ensemble des millésimes qui seront présentés tout au long de la tournée, soit environ dix mille bouteilles sur une tournée comme celle organisée par l’Union aux Etats-Unis, avec une centaine de châteaux participants et jusqu’à douze dégustations sur une semaine.

Une organisation millimétrée

Sa mission ?Préparer à l’export, pour chaque étape de la tournée, une ou plusieurs palettes reprenant la liste exacte des vins prévus pour la dégustation. Pour y parvenir, l’agence de Bordeaux trie et reconditionne l’ensemble des bouteilles. Chaque carton aux couleurs de l’UGCB reçoit une étiquette développée spécifiquement par Ziegler Wine and Spirit. Elle liste son contenu et précise son emplacement exact.

Au terme de l’exercice, la palette destinée à la soirée Sotheby’s à New-York s’ouvre bien sur un carton contenant les différents vins de Graves et se termine sur les Sauternes, conformément aux consignes transmises par l’Union.

Des informations centralisées

La Semaine des Primeurs, organisée chaque année au printemps à Bordeaux, représente le point culminant de cette course à la mécanique bien rodée. « Comme les vins sont encore en élevage, les châteaux ne prélèvent leurs échantillons que 24 ou 48 heures avant la dégustation. Il faut donc centraliser les vins et les réorganiser dans un délai très court, en sachant que nous organisons des dégustations quasiment tous les jours dans plusieurs endroits distincts », explique Olivier Crombez.

Le travail de tri et d’identification réalisé par Ziegler donne également à l’Union de la visibilité sur l’ensemble de la chaîne logistique, avec un pointage pour chaque livraison et de nombreuses possibilités de contrôle.

Une fois la délégation partie pour Los Angeles, Hong-Kong ou le Vietnam, il permet par exemple avec précision aux questions d’un propriétaire qui s’inquièterait d’un éventuel oubli. « Il y a toujours des imprévus dans l’événementiel, surtout quand on réunit plusieurs centaines de clients potentiels dans un lieu prestigieux à l’autre bout du monde, mais dans le cadre de dégustations, c’est vraiment sur le vin que nous n’avons pas le droit à l’erreur », résume Oliver Crombez.

« Ce procédé logistique parfaitement abouti est le fruit de nombreux échanges entre l’UGCB et notre agence de Bordeaux. Nous sommes fiers d’en partager aujourd’hui la réussite », commente Quentin Grandière, directeur régional Aquitaine du groupe Ziegler.

Francis Castelin présente notre Groupe dans le magazine C’est à vous ! du MEDEF de Paris.

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Un nouveau partenariat pour Ziegler Wine & Spirits.

Ziegler s’associe cette année à La route des vins, une association bordelaise créée par des étudiants de L’Inseec-BBA. Ce projet consiste à retracer la route qu’effectuaient les marchands de vin au XVIIIème siècle en reliant Bordeaux à Bristol en voilier.

Chaque année, une vingtaine d’étudiants produisent leur propre cuvée et récoltent de grands crus et spiritueux. Ils vont ensuite se relayer entre le voilier et le minibus et rallier Bordeaux à Bristol.

Les bouteilles récoltées seront chargées dans le voilier et vendues aux enchères à Bristol. L’argent récolté sera reversé à deux associations humanitaires : l’une est à Bordeaux, Le Rêve de Rose a pour but d’aider Rose atteinte d’une maladie génétique très rare, l’autre à Bristol, Bristol Beira Link s’occupe de la scolarisation d’enfants au Mozambique. L’année dernière, la vente aux enchères a rapporté pas moins de 11 000€.

La route des vins est partie des quais de Bordeaux ce lundi 2 mai, arrivée prévue à Bristol le 12 mai pour préparer la vente aux enchères.