Décarboner signifie réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES). Les transporteurs, tous modes confondus, sont les premiers acteurs désignés pour améliorer la situation. Facile à dire, mais moins facile à mettre en œuvre, la décarbonation dans les transports requiert notamment des fonds importants, mais aussi des méthodes de travail différentes. À notre niveau, nous pouvons tous être impactés dans notre façon d’organiser les transports. Voici quelques pistes pour nous faire entrer dans le cercle vertueux du green shipping.
FAIRE ÉVOLUER SES VÉHICULES VERS LES TECHNOLOGIES PLUS VERTES
Le transport routier de marchandises (TRM) est à l’origine d’environ 9 % des émissions mondiales de CO2, c’est plus que le maritime et l’aérien réunis. Suite à l’accord de Paris, on attend une baisse de 60 % de ces émissions d’ici à 2050, par rapport au niveau de 2018. L’un des leviers repose sur le contrôle de la consommation énergétique des véhicules. Il est désormais préférable de choisir son matériel propulsé au biocarburant (type colza) ou à l’électricité. Les constructeurs s’orientent déjà vers des véhicules électriques à pile à combustible, tout en continuant à développer des véhicules à batterie. Ce type d’énergie convient pour les véhicules légers et opérant sur un périmètre limité, alors que pour les poids lourds sur longue distance, il est probable que l’hydrogène soit privilégié. Si l’émergence de ces projets est de plus en plus évidente, ils restent néanmoins dépendants de nombreux facteurs comme l’avancée technologique, réglementaire, ou encore l’amélioration des infrastructures.
DÉVELOPPER UN SOURCING AU PLUS PROCHE DU POINT DE CONSOMMATION
Le transport par la route reste le moyen le plus usité fait partie d’un réseau de transport multimodal plus diversifié. Utilisé sur toutes distances, il est aussi le partenaire indispensable de la logistique du dernier kilomètre. Selon le lieu de livraison, il est parfois supplanté par le vélo cargo, notamment dans certains centres-villes où les véhicules thermiques sont interdits. Ziegler a déjà su anticiper ce changement en commençant à équiper quelques agences avec ces moyens, plébiscités par les clients les plus engagés dans le développement durable.
Ceci fait écho à un point plus sensible, concernant les modes d’approvisionnement des clients. La crise sanitaire a mis en évidence l’éloignement des fournisseurs qui pénalise aussi bien le délai de livraison que la planète. Se fournir auprès d’industries locales ou nationales devient finalement plus avantageux du point de vue économique, mais aussi plus satisfaisant sur le temps d’acheminement. La proximité aide aussi à la prise de décision rapide et à une réactivité accrue sur les modifications de commandes. Dans ce contexte de changements dans le domaine du transport et de l’approvisionnement, la recherche de fournisseurs au niveau européen devient une priorité pour de nombreuses industries. Cela vise à renforcer la résilience de la supply chain, à réduire les émissions de gaz à effet de serre et à permettre à chaque pays de retrouver une certaine autonomie dans la gestion de ses approvisionnements, notamment en contournant les défis géopolitiques et les controverses liées au fret maritime, tout en privilégiant des alternatives comme l’acheminement par train, plus propre et tout aussi rapide.
CHOISIR DES TRAJETS PLUS SOUPLES
Côté route, on pourra se poser la question de savoir si on fait prendre l’autoroute ou si on reste sur les départementales et nationales. Afin de maîtriser la consommation de carburant, on va privilégier l’autoroute, où le véhicule évolue à une vitesse relativement constante avec une inertie stable. Sur route, le camion est soumis aux changements de vitesse et aux freinages répétés. Même s’il roule moins vite que sur l’autoroute, il consomme plus en raison des nombreuses relances qui suivent les freinages. On parle ici de la consommation énergétique uniquement, on ne tient pas compte du budget péages ou autre.
Dans notre métier d’affréteur, nous pouvons éventuellement privilégier les partenaires qui utilisent les trajets sur autoroute. C’est plus simple à mettre en œuvre lorsqu’il s’agit de longue distance, ou d’affrètement international, plutôt que pour du régional sur une distance restreinte. Nous pouvons aussi exiger, comme certains clients, des transports réalisés avec des tracteurs répondant aux dernières normes, telles que l’EURO 6. Même si de plus en plus de nos affrétés roulent avec du matériel à la pointe de la technologie, nous pouvons nous montrer sélectifs quant à nos choix de confier le fret.
OPTIMISER LES CHARGEMENTS
En soutien à la mesure ci-dessus, on peut aussi veiller au taux de remplissage des remorques. Optimiser les chargements reste un objectif majeur de tout exploitant, mais c’est aussi un avantage pour nous de consolider du fret, afin de faire baisser les coûts en limitant le nombre d’ouvertures de portes. De nombreux chargeurs calculent leur coût/tonne et favorisent, comme nous, un camion bien rempli pour une meilleure répartition des achats. Il en est de même chez nos collègues du camionnage qui optimisent les tournées.
Se soucier de l’occupation des matériels est fondamental dans nos métiers. Il est évident qu’on ne déplace pas un semi-remorque pour un colis ou une palette, même si les contraintes sont parfois telles qu’on n’a plus le choix. Nous pouvons aussi, à notre niveau, sensibiliser nos clients sur la façon la plus logique et la plus propre d’acheminer leurs marchandises. Ils apprécient d’ailleurs beaucoup nos conseils et, après tout, ne sommes-nous pas des experts du transport ?
PLUTOT BATTERIE ELECTRIQUE OU HYDROGENE ?
Le choix entre une batterie électrique et l’hydrogène pour le transport routier dépend de plusieurs facteurs et n’a pas de réponse unique. Les deux technologies ont leurs avantages et leurs inconvénients, et la meilleure option peut varier en fonction de différents paramètres, tels que la distance de conduite, l’infrastructure disponible, les coûts, l’empreinte carbone, etc.
Le choix dépendra des besoins spécifiques du transporteur, de l’infrastructure disponible et de l’objectif en matière de durabilité. Il est possible qu’à mesure que les technologies évoluent, une combinaison des deux solutions puisse être envisagée pour répondre aux besoins variés du transport routier.
Pour plus d’informations sur nos solutions routières, contactez-nous !
Afin de répondre aux enjeux de sûreté et sécurité du territoire, l’Union Européenne a lancé un nouveau programme de contrôle anticipé avant l’arrivée aux douanes UE. Ce programme est mis en place via un système d’information à grande échelle appelé ICS 2 (Import Contrôle System 2) et consiste à transmettre par message électronique un jeu d’information complémentaire, relatif aux importations, avant le départ des marchandises (embarquement) et avant l’arrivée du moyen de transport en Union Européenne (au premier point d’entrée).
L’ICS2 est mis en place selon un calendrier précis et en lien avec le mode de transport : pour le transport aérien, l’ICS2 est en vigueur depuis le 1er juillet 2023 et pour le transport maritime, route et rail l’entrée en vigueur est prévue en juin 2024(1).
(1) Date en attente de validation par la Commission européenne.
Dans quel cas l’ICS2 est-il applicable ?
L’ICS2 est applicable pour toutes marchandises en provenance d’un pays tiers et à destination (ou en transit via) le territoire de l’Union Européenne (les 27 pays membres) ainsi que la Norvège, la Suisse et l’Irlande du Nord.
L’ICS2 n’est pas applicable pour les transports de marchandises au sein d’un même territoire.
Qui est en charge de déclarer les informations complémentaires requises ?
L’ICS2 exige la transmission d’une « déclaration sommaire d’entrée » (ENS) complémentaire aux transmissions électroniques en vigueur jusqu’à présent. La déclaration est transmise par l’intermédiaire de votre prestataire de transport.
Quelles sont les informations complémentaires requises ?
Voici la liste des informations nécessaires pour un ENS conforme :
- Le numéro EORI du destinataire final des marchandises (ainsi que le nom complet de la Société, son adresse, numéro de téléphone et contact Email)
- La/les nomenclature(s) douanières au format six chiffres
- La description précise des marchandises
- Selon le cas, le poids brut des marchandises pour chaque nomenclature douanière
Il est important de veiller à ce que votre(vos) fournisseur(s) mentionne(nt) sur les documents (facture commerciale, liste de colisage etc.) des informations exactes et cohérentes car elles seront reprises de bout en bout dans les déclarations ICS2, la Lettre de Transport aérien et la Déclaration de dédouanement à l’arrivée.
Quelle est la différence entre ICS2 et Formalités douanières à l’importation ?
L’ICS2 est un programme lié à la sûreté et à la sécurité du territoire de l’Union Européenne. Il est en lien avec les Douanes de l’UE qui assure un contrôle des marchandises aux frontières du territoire.
Les formalités douanières à l’importation sont liées à l’introduction et la mise sur le marché des marchandises dans le pays de destination, elles couvrent également l’aspect fiscal auprès de l’administration des douanes.
Néanmoins, ces deux types de déclarations sont nécessaires pour obtenir la validation de l’entrée sur le marché de vos marchandises.
Que se passe-t-il si toutes les informations ne sont pas disponibles ? ou si elles ne sont pas correctes ?
- Si les informations ne sont pas disponibles au moment de la demande de réservation / prise en charge du transport : vos marchandises ne seront pas prises en charge et la compagnie aérienne ne sera pas en mesure de confirmer les coordonnées de vol ;
- Si les informations sont erronées ou incohérentes : ICS2 ne sera pas validé par les Douanes et vous vous exposez à un risque de blocage de vos marchandises au point d’entrée en UE, ainsi qu’à un contrôle physique des colis.
- Si l’issue d’un contrôle physique ou d’une vérification douanière complémentaire ne s’avère pas favorable, les formalités de dédouanement des marchandises sur le territoire ne pourront pas aboutir et les marchandises devront être retournées à l’origine.
En résumé, la mise en place de cette nouvelle réglementation impacte chaque opérateur de la chaine logistique depuis le fournisseur jusqu’au destinataire final des marchandises.
Afin de limiter le risque de retard, blocage ou contrôle, nous vous invitons à contacter vos fournisseurs et à vérifier qu’ils détiennent des informations correctes afin de les transmettre dès la mise en place du transport.
Votre interlocuteur commercial Ziegler habituel se tient à votre disposition pour tout complément d’informations.
Pour toute demande, contactez-nous :
Dans le secteur des armoires électriques, de la phase de conception à l’installation, la précision est de rigueur. La logistique de ces armoires, en tant que produit fini, respecte ce degré de précision et requiert une excellence opérationnelle.
Une solution multi-dépôts de l’Est au Sud
Ziegler a déployé une solution sur-mesure dans nos agences de Grenoble, Mulhouse et Avignon.
Nous avons mis en place une solution de traçabilité sur les produits multisites en étant capable de générer de l’information à la demande, et cela même pour un stock non présent sur l’un de ses sites.
Nous avons aussi déployé une solution sur notre agence d’Annecy pour un stock externe (voir image ci-dessous)
Une solution internationale
Les flux amonts viennent d’une usine en Allemagne ou d’une première plateforme de consolidation en France.
Les flux avals repartent vers la France et vers le monde entier dans des conteneurs maritimes. C’est au total 2 400 armoires qui sont traitées par an.
À cet effet, Ziegler est capable d’emballer industriellement ces produits sensibles à l’humidité pour du transport maritime sur ses plateformes :
- en interne avec WP WorldPack,
- avec des prestataires référencés comme OSMEA, CAP’EMBAL , etc.
Une solution coordonnée dans le but de faciliter la réception finale
Ziegler prépare une partie de la commande sur notre site de Grenoble et consolide la commande sur le site de Mulhouse afin de livrer à temps, sur rendez-vous, le client final en une seule fois.
Afin de réussir l’opération, Ziegler :
- suit les numéros de projets des clients,
- gère le stock par projet
- facture toutes les opérations par projet.
Une information Synthétique automatisée
Pour nos clients, présents sur divers continents, avoir la bonne information du stock est vitale.
Ainsi un état quotidien en anglais et en français par Excel issu de notre WMS Logis permet aux logisticiens de nos clients en France et à l’étranger de savoir où en sont les produits par rapport aux projets qui leur sont affectés avec un détail :
- Code article
- Description
- Propriétaire
- N° de projet
- N° de chantier
- N° de BL final
- Expéditeur initial
- Logisticien affecté
- Reference interne client
- Puissance de l’armoire
- N° de série de l’armoire (en option selon le site.).
Ce savoir-faire peut s’étendre sur demande aux matières premières et produits semi-finis qui alimentent l’usine pour la réalisation de ces produits.
Si selon la Maxime d’Adolphe Tiers, « Gouverner c’est prévoir », avec nos outils, voir son stock c’est prévoir, et gérer son stock, c’est gouverner la matérialisation de sa vente.
Ziegler vous accompagne au quotidien pour tous vos enjeux logistiques.
Contactez-nous pour toute demande.
En logistique, les racks sont des rayonnages pour palettes, composées de plusieurs échelles et lisses délimitant les emplacements de stockage aussi appelées « palettier ».
Un entrepôt est composé d’une ou plusieurs cellules de stockage (en température ambiante ou dirigée) avec ses portes de quai, soit neuf ou ancien, exploité par un propriétaire ou un locataire.
Il est possible d’exploiter cet entrepôt sans y poser de palletier dans un stockage dit de masse si la nature des produits le permet et si leur mode de gestion LIFO (Last In, First Out) le permet.
Le système du FIFO (First In, First Out) reste possible partiellement et facilement dans ce type de bâtiment mais seulement dans les travées centrales. Les travées centrales sont l’ensemble d’alvéoles superposées qui se trouvent entre deux échelles de palettier.
Deux données clés sont à respecter :
- Rester en dessous de 8 m de hauteur pour la dernière palette de la pile
- Créer des ilots de stockage de 500 m² maximum
Dans ce cadre, nous pouvons atteindre des ratios importants en stockage de l’ordre de 3 palettes par m² en gerbant sur 4 niveaux (sol +3).
Si le mode de gestion FIFO est imposé et/ou s’il faut gérer des numéros de palettes spécifiques ou de colis spécifiques, il faut alors passer à un mode de stockage en rack ou étagère.
Néanmoins, dans ce cas, plusieurs contraintes dans la cellule se présentent :
- La trame de poteaux de structure
- Des descentes de RIA
- Des exutoires de fumées
- Des rampes d’éclairage
- Des portes coupe-feu
- Des portes de secours pour évacuer
- Une détection incendie
- Accès local de charge
Et en option :
- Un système de sprinklage
- Un système de chauffage – refroidissement
Des contraintes classiques sur la marchandise se présentent également :
- Un poids moyen de palette pour la charge sur la lisse
- Un poids maxi de la palette pour le type de chariot
- Une hauteur de la palette pour rajouter les 7.5 à 10 cm de marge de sécurité en hauteur sous la lisse pour assurer le jeu fonctionnel entre le haut de la charge et le dessous de la lisse du dessus
- La largeur d’allée en fonction de la dernière hauteur de pose recherchée et du type de chariot élévateur à mat rétractable utilisé
- La protection des passages d’allées et des zones de picking dans les racks afin d’éviter des chutes de palettes par des caillebotis
- L’équipement d’un filet de protection le rack simple qui donne sur une zone de masse
Le saviez-vous ?
Avec un sprinklage adapté, vous pouvez stocker au-delà de 10 m de haut, dans le respect de la distance de 1 mètre des poutres de structure de la toiture, et aussi rétrécir vos allées de circulation entre les racks en deçà de 2 mètres.
En restant au-dessus de 3 mètres de largeur d’allées de circulation entre les racks, nous pouvons atteindre des ratios en stockage qui vont de 1,58 à 2,38 palettes par m² en stockant sur 4, 5 ou 6 niveaux (sol +3 à sol +5).
Ainsi, les entrepôts avec moins de 9 mètres sous bac de toiture, avec un volume moindre à exploiter, sont parfois des pièges pour la rentabilité d’une exploitation logistique.
Grâce à nos entrepôts et à nos 200 000 m² d’espace logistique en France, nos experts sauront trouver la réponse à vos besoins.
Contactez-nous pour toutes vos demandes logistiques.
Une supply chain efficace repose sur sa capacité à offrir à son client le bon produit, au bon moment et au meilleur prix.
Elle doit donc maîtriser sa qualité, ses délais, ses coûts à travers une analyse de risque mesurée et assumée.
Au sein d’une supply chain performante, l’expertise douanière joue donc un rôle primordial. Toute entreprise qui évolue dans un contexte international est amenée à intégrer dans son organisation l’ensemble des opérations douanières, indispensables au mouvement de ses flux.
Le Brexit a ainsi remis cet état de fait en lumière car toute entreprise qui n’avait pas anticipé les nouvelles formalités requises voyait un ralentissement, voire un blocage de ses marchandises au passage de la frontière.
Les enjeux
Au sein de la supply chain, l’activité douanière est un fil rouge prépondérant, dont la maîtrise est l’une des clés du succès dans la fluidité de l’acheminement des produits. En effet, l’intégration des enjeux douaniers démarre du point de départ de la marchandise jusqu’à son lieu de livraison.
Ainsi, la fluidité des mouvements de marchandise et la maîtrise de la technique douanière sont étroitement associés. Ils doivent par conséquent être étudiés dans une vision holistique, systémique et par anticipation.
En complément d’accroître la fluidité de la supply chain, la bonne compréhension et maîtrise des techniques douanières est une véritable source d’optimisation économique, d’avantage concurrentiel et voire même de différenciation stratégique pour une entreprise.
Par exemple, de nombreuses facilités sont à la disposition des opérateurs économiques afin d’accroître leur compétitivité dans un marché international agité. Certains régimes douaniers spécifiques permettent aux entreprises de bénéficier de la suspension ou exonération de paiement de droits de douane lors de l’importation de leurs produits. La connaissance de ces optimisations douanières liées au sourcing est alors un enjeu majeur pour l’entreprise dans son optimisation financière.
Enfin, la sécurisation des opérations douanières réalisées est aussi un gage de fiabilité d’une entreprise vis-à-vis de ses interlocuteurs et de ses clients.
Certification
Un process douanier maîtrisé est un véritable label qualité qui peut être d’ailleurs certifié par l’administration douanière à travers la délivrance du statut d’opérateur économique agréé, l’OEA.
Cette certification permet à l’entreprise de faire valoir auprès de ses partenaires ou ses prospects cette réelle valeur différenciante et lui ouvrir ainsi des facilités indéniables dans ses relations commerciales.
En définitive, si l’entreprise dépasse l’image première de la douane comme un obstacle, la maîtrise douanière sera pour elle un véritable levier stratégique et une réelle valeur ajoutée dans le cadre de ses échanges internationaux.
Ziegler, véritable expert de l’activité douanière, peut vous guider dans l’ensemble de vos projets supply chain en vous proposant ses services d’audit, de diagnostic, de préconisations et d’accompagnement dans la mise en place ou l’optimisation de vos schémas de flux.
N’hésitez pas à nous contacter,
nos experts en réglementation douanière pourront vous aider.
Quand il faut passer par un investissement, il faut réussir à justifier ce choix dans la durée par un calcul de retour sur investissement, le fameux ROI.
Ce ROI peut se présenter de plusieurs façons :
- Il peut être financier, ou il peut être indirectement financier
- Il peut concerner l’humain, le matériel, ou l’immobilier
Dans une approche financière et sur un impact humain, la première question qui vient à l’esprit de beaucoup de monde est le nombre d’ETP (Equivalent Temps Plein) économisé.
Mais, pour une agence, ce ROI peut être abordé pour l’équipe logistique en place sous un aspect Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE) :
- Un environnement de travail adapté et respectant les normes, donc indirectement, un environnement moins accidentogène, une diminution du nombre des accidents de travail (AT), et un risque théorique de contravention qui diminue
- Une tâche plus simple physiquement à réaliser, donc un recrutement plus facile à faire, une fidélisation du personnel salarié ou intérimaire dans l’entrepôt
Le turnover est une perte de temps et un risque de dégrader la qualité. Limiter ce turnover, c’est réduire le poste litige et le coût de la formation initiale aux process de l’entreprise.
Pour le bâtiment, cela peut être :
- Une adaptation par un agrandissement, donc une capacité à générer un chiffre d‘affaires supplémentaire
- Une rénovation de l’existant permettant une diminution des coûts variables comme les dépenses énergétiques (chauffages ou éclairages), donc une diminution des charges de fonctionnement au m² soit un point mort plus bas
- Une amélioration de la capacité de stockage dans un même volume donné, et donc indirectement un prix de vente plus compétitif tout en maintenant une marge opérationnelle.
À ce titre, il faut garder à l’esprit que toute simple modification physique d’un palettier existant, en jouant simplement sur la hauteur de pose des lisses, peut affecter le ratio du nombre de palettes au m2, et donc ceci a un impact direct sur la rentabilité.
Dans tout investissement en logistique, sur une situation existante, il faut partir de ses contraintes dans le cadre d’une approche d’amélioration continue.
Ces points doivent être mesurables et mesurés.
Ainsi, il sera possible de justifier à priori ET à postériori l’investissement réalisé.
Investir, c’est immobiliser du capital à plus ou moins long terme.
Tout investissement sera donc mis en concurrence avec des solutions de location qui ont l’avantage de ne pas mobiliser ce capital et d’apporter une flexibilité à la solution choisie.
Gardons à l’esprit, 50 ans plus tard, le théorème du chancelier Helmut Schmidt : « les profits d’aujourd’hui sont les investissements de demain et les emplois d’après-demain ».
Pour toute demande, contactez un expert Ziegler 👇
En moins de 25 ans, le Groupe Ziegler a presque triplé ses solutions logistiques.
Dans sa phase de développement, conscient de la valeur de l’information, les logiciels du marché ont été analysés et mis en concurrence avec la solution développée en interne.
Le choix final s’est porté sur une solution interne afin d’apporter une solution et un savoir-faire sur mesure à nos clients.
Pour la logistique, nous gérons la qualité de l’information de nos clients. Ainsi, aujourd’hui nous pouvons gérer plus de 20 informations complémentaires propres au produit de nos clients, et plus de 15 informations supplémentaires liées à la commande de nos clients, et cela, tout en maintenant dans notre système toutes les informations logistiques standards du marché.
Gérer la logistique de nos clients, c’est :
- Établir avec eux une promesse commerciale adressée à leur client réaliste et respectée, et suivie par des KPI établis en commun
- Les accompagner sur les nouveaux marchés porteurs, du B2B vers le B2C, d’un marché national à un marché multi dépôt à l’international
Chaque client est unique. Nous rédigeons avec eux un Manuel Standard des Opérations pour comprendre les besoins.
Nos promesses :
Du petit boulon jusqu’au conteneur maritime, la traçabilité des flux reste l’une de nos priorités.
Généraliste et à l’écoute, retrouvez ci-dessous des exemples de solutions que nous avons mises en place.
- Nous avons mis en place des tournées dédiées typiques d’un flux d’un constructeur automobile à une industrie funéraire et son réseau de distribution. Nous sommes passés d’un flux tiré, générateur de multiples express, à un flux poussé qui les a fortement réduits.
- Un client veut démarrer une offre de kit, nous l’accompagnons dans la mise en place de la solution : de l’EDI, en passant au conditionnement carton et à l’étiquetage.
- Un client veut que nous l’aidions à placer ces nouveaux équipements sur site, nous garantissons alors un service sur mesure pour répondre.
Les besoins de nos clients sont nos besoins.
Nos hommes et nos outils, à travers les années d’expérience, nous aident à offrir chaque jour la solution sur-mesure.
Pour en savoir plus, contactez un expert Ziegler 👇
Un bon prestataire maritime doit proposer les services suivants :
1.Un réseau mondial interconnecté
Un transitaire disposant d’un réseau international dense sur l’ensemble des continents permet d’offrir un service fiable à ses clients en tout point du globe. Avec un nombre conséquent d’agents référencés, le transitaire fait jouer la concurrence afin de trouver le meilleur prestataire pour chaque destination. Ces agents sont généralement sélectionnés sur la base de leur intégration au tissu économique local et de leurs capacités opérationnelles à répondre aux instructions du transitaire.
2. Des services assurances complémentaires
Au-delà des assurances propres du chargeur (ou donneur d’ordre), il est important de considérer les assurances et les garanties complémentaires que propose le transitaire. Lors d’une opération de transport, l’assurance de la marchandise s’établit en prenant compte des risques à couvrir, du mode de transport et des caractéristiques de la marchandise (nature, valeur, technologique, etc.). Pour certains transports, souscrire une assurance dite ad valorem est indispensable. Seule cette formule d’assurance peut garantir une couverture maximale de la marchandise et un dédommagement intégral en cas de sinistre.
3. Une offre multimodale
Un transitaire qui s’occupe de votre fret maritime doit pouvoir vous conseiller et vous proposer l’option optimale en fonction de vos contraintes de temps et d’argent. Un transitaire maritime avec une offre de service globale et complète prendra en charge vos échanges en propre. Vous bénéficierez ainsi de son savoir-faire multi-métiers (route, logistique, maritime, douane, aérien et ferroviaire) pour la gestion de vos échanges.
4. Le suivi des marchandises : tracking / tracing
Un autre point à ne pas négliger est la capacité du transitaire à communiquer sur le déroulement du transport de la marchandise et ce, lors de chaque étape cruciale. De quelle manière et avec quels moyens communique-t-il sur les expéditions en cours ? Est-ce à vous de suivre vos opérations ou quelqu’un le fait-il pour vous et vous informe de manière pro-active en cas de problème ?
Il est important que vous puissiez suivre en temps réel le parcours de votre marchandise : de la prise en charge de la marchandise à la livraison finale. Le Tracking vous permet de connaître en permanence les étapes de l’acheminement et d’être réactif en cas de problème ou d’aléas du transport.
5. Une tour de contrôle
La tour de contrôle permet de gérer et centraliser les flux de transport et les opérations douanières. C’est un réel avantage que votre prestataire ait une tour de contrôle. En effet, cela permet d’avoir une visibilité globale et de bout en bout des actions menées, ainsi qu’un suivi des flux. Une équipe dédiée doit être mise en place pour constituer un point d’entrée unique pour la gestion de tout type de flux de transport.
Télécharger le livre blanc pour connaitre les conseils pour bien choisir son partenaire de confiance.
Il existe deux types de transitaire :
Le transitaire mandataire
Le transitaire mandataire s’engage à une obligation de moyens, en vous faisant signer un contrat de mandat. Ce qui signifie qu’il se contente d’exécuter vos ordres, il a peu de responsabilités. Il est uniquement responsable de ses propres fautes et non de celles des sous-traitants qu’il peut engager sur ordre.
Le transitaire commissionnaire
Le transitaire commissionnaire signe un contrat de commission qui définit plus de responsabilités et de délégations pour sous-traiter. Il est en revanche soumis à une obligation de résultat, il va donc coordonner l’ensemble des opérations, choisir les prestataires et négocier avec eux. Il est responsable en cas d’erreurs commises par ces derniers. Selon l’incoterm prévu au contrat, il pourra organiser tout ou partie des opérations d’acheminement par voie maritime (pré-acheminement jusqu’au port, stockage, mise sous douane, manutention, embarquement, transport, débarquement, manutention, dédouanement, livraisons, …).
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Bien choisir son transitaire maritime est un facteur de réussite déterminant pour les entreprises qui opèrent à l’international. Le bon déroulement des opérations d’importation et d’exportation, par nature complexes en mode maritime, repose sur de nombreux critères qu’il est important de prendre en compte.
Quel est le rôle d’un transitaire maritime ?
Le transitaire est une société spécialisée dans la gestion de l’expédition de fret international. Cette société s’occupe de déplacer d’une zone géographique à une autre des biens en utilisant différents modes de transport et d’infrastructures.
Le transport maritime est un élément essentiel dans le transport intercontinental de marchandises. En vous adressant à un acteur spécialisé à la fois dans le transport maritime et les opérations portuaires, vous bénéficierez, au travers d’un interlocuteur unique, d’un ensemble de prestations couvrant toutes les étapes d’un acheminement par voie maritime.
Sauf rares exceptions, le transitaire ne dispose pas de ses propres navires. Il achète à des prix compétitifs un emplacement sur les navires.
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Dans ce livre blanc, nous abordons les types de transitaire existants et comment en choisir un. Ainsi que, comment identifier un bon prestataire maritime et les services qu’il doit proposer.