Notre industrie, qui a une longue histoire, a traversé d’innombrables transitions à travers les âges. De l’aube de la sédentarisation et de l’agriculture aux inventions fondamentales comme la roue et la voile, nos racines remontent à des milliers d’années. Au fil du temps, des innovations telles que la domestication des animaux et l’avènement de la machine à vapeur ont transformé nos activités. Chaque pas en avant a apporté son lot de défis et de nouvelles opportunités. Aujourd’hui, nous sommes à l’aube d’une nouvelle transition importante : l’électrification, c’est-à-dire l’abandon des combustibles fossiles au profit de moyens de transport de marchandises plus durables.
L’impact mondial de l’industrie des transports est indéniable, et les importantes émissions de carbone qu’elle génère constituent une grave menace pour notre climat. Il faut donc agir immédiatement et collectivement. La transition vers des transports sans émissions n’est pas seulement une responsabilité, c’est une nécessité qui façonnera l’avenir de notre société.
Ziegler a traversé avec succès de nombreuses transitions au cours de ses 116 années d’existence. Au début, nous utilisions des voitures tirées par des chevaux pour le transport. Notre infrastructure tournait autour des chevaux, avec des boxes, des clôtures de corral, des vétérinaires et des cochers qui étaient essentiels. L’introduction des camions diesel a toutefois marqué un tournant décisif. Ces camions offraient une vitesse, une efficacité et une endurance bien supérieures à celles des voitures tirées par des chevaux. Nous nous sommes rapidement adaptés, passant des cochers aux chauffeurs, des vétérinaires aux mécaniciens, et des boxes à chevaux aux garages. Cette transformation a remodelé l’industrie du transport, et Ziegler en est sorti plus fort et plus résistant.
Notre rapport sur le développement durable explique pourquoi le développement durable est primordial pour nous, décrit nos plans basés sur les commentaires des parties prenantes et révèle notre stratégie pour naviguer dans la transition en cours vers un avenir plus vert. Pour préserver notre héritage pour les générations futures, nous devons nous adapter, évoluer et prospérer dans un paysage en constante évolution.
Nous vous invitons chaleureusement à vous plonger dans notre rapport sur le développement durable 2024, qui témoigne de notre engagement en faveur d’un avenir plus durable. Nous vous encourageons à ne pas vous contenter de lire le rapport, mais à vous y engager activement, car vos idées et vos commentaires sont d’une valeur inestimable dans notre cheminement vers un avenir plus vert. Ensemble, nous pouvons avoir un impact significatif.
La loi pour la liberté de choisir son avenir professionnel, loi du 5 septembre 2018, comprend une mesure sur l’égalité femmes-hommes. Dans ce cadre, Ziegler France a évalué l’index de l’égalité femmes-hommes.
Cet index, composé de cinq indicateurs, permet aux entreprises de mesurer où elles se situent en matière d’égalité professionnelle.
Les cinq indicateurs pour calculer cet index d’égalité femmes-hommes 2023 sont :
- L’écart de rémunération (38/40)
- L’écart de répartition des augmentations individuelles (20/20)
- L’écart de répartition des promotions (15/15)
- Le pourcentage de salariées augmentées à leur retour de congé maternité (15/15)
- Le nombre de femmes (2) et d’hommes (8) dans les 10 plus hautes rémunérations (5/10)
ZIEGLER France a obtenu, sur la base de ces cinq indicateurs, la note globale de 93/100 à l’index de l’égalité femmes-hommes pour 2023.
Concernant DORNACH France :
- L’écart de rémunération (36/40)
- L’écart de répartition des augmentations individuelles (35/35)
- Le pourcentage de salariées augmentées à leur retour de congé maternité (INCALCULABLE)
- Le nombre de femmes et d’hommes dans les 10 plus hautes rémunérations (5/10)
DORNACH France a obtenu, sur la base de ces quatre indicateurs (moins de 250 salariés), la note globale de 89/100 à l’index de l’égalité femmes-hommes pour l’année 2023.
Concernant SATRA :
- L’écart de rémunération (INCALCULABLE)
- L’écart de répartition des augmentations individuelles (25/35)
- Le pourcentage de salariées augmentées à leur retour de congé maternité (INCALCULABLE)
- Le nombre de femmes et d’hommes dans les 10 plus hautes rémunérations (0/10)
L’index de SATRA est INCALCULABLE sur l’année 2023 car le nombre de points maximum des indicateurs calculables est inférieur à 75.
Concernant ZIEGLER SERVICES :
- L’écart de rémunération (INCALCULABLE)
- L’écart de répartition des augmentations individuelles (35/35)
- Le pourcentage de salariées augmentées à leur retour de congé maternité (INCALCULABLE)
- Le nombre de femmes et d’hommes dans les 10 plus hautes rémunérations (0/10)
L’index de ZIEGLER SERVICES sur l’année 2023 est INCALCULABLE car le nombre de points maximum des indicateurs calculables est inférieur à 75.
Nous avons appris que certains individus se livrent à des activités frauduleuses en utilisant le nom de notre société, Ziegler, dans des escroqueries en ligne. Ces criminels utilisent nos logos et nos images pour créer de faux sites web afin de tromper les particuliers sur les plateformes et les marchés d’occasion et de les inciter à s’inscrire et à partager des comptes bancaires pour un envoi présumé.
En tant que marque de confiance et de bonne réputation, nous prenons très au sérieux la protection de nos clients et de notre marque. Nous voulons nous assurer que vous êtes conscients de ces activités frauduleuses et que vous prenez les précautions nécessaires pour protéger vos informations personnelles et éviter d’être victimes d’escroqueries.
Nous tenons à vous assurer que nous prenons cette affaire au sérieux et que nous avons déjà pris des mesures pour y remédier. Nous avons déposé une plainte auprès de la police, contacté les plateformes concernées et travaillons activement au démantèlement de ces faux sites web. Cependant, de nouveaux cas peuvent survenir, sur lesquels nous n’avons aucun contrôle, et votre vigilance continuera d’être cruciale pour prévenir de nouveaux incidents.
Voici quelques conseils importants pour vous protéger et protéger les autres :
Vérifiez toujours :
Avant de communiquer des informations personnelles ou financières, vérifiez la source. En cas de doute, contactez-nous directement par les canaux officiels (liens).
Méfiez-vous des communications inattendues :
Faites preuve de scepticisme face à toute demande soudaine et inattendue, en particulier lorsqu’il s’agit de données personnelles ou financières. Sollicitez-nous si vous recevez des messages suspects.
Mettez régulièrement à jour :
Veillez à ce que vos appareils soient dotés des derniers correctifs de sécurité et des dernières mises à jour logicielles. Les cybermenaces exploitent souvent les vulnérabilités des logiciels obsolètes.
Sites web :
Si vous avez des doutes quant à l’intégrité d’un site web qui utilise la marque Ziegler, veuillez toujours accéder à notre site web officiel https://www.zieglergroup.com/ uniquement.
Éduquer et partager :
La connaissance est un outil puissant contre les escroqueries. Partagez cet avis avec vos collègues, vos amis et votre famille afin de construire collectivement une communauté mieux informée qui veille les uns sur les autres.
Signaler un incident :
Si vous avez déjà partagé des informations personnelles ou effectué des paiements, contactez immédiatement votre banque et la plateforme utilisée pour la transaction afin de signaler l’incident. Malheureusement, Ziegler n’a aucune autorité dans cette situation.
Nous vous remercions de votre coopération et de votre vigilance à l’égard des activités frauduleuses. Votre sécurité est notre priorité absolue. Si vous avez des inquiétudes ou des questions, n’hésitez pas à nous contacter directement.
Compte tenu de difficultés dans l’établissement de la déclaration MACF dont la date initiale de dépôt était prévue au plus tard le 31 janvier 2024, il est accordé un délai supplémentaire.
À cette fin, nous vous prions de trouver ci-dessous le communiqué officiel de l’administration des douanes.
Nous vous rappelons que la déclaration MACF incombe à tout opérateur établi en Union Européenne, dont les produits importés sont concernés par cette mesure européenne.
La société Ziegler ne peut se substituer à l’importateur afin de répondre à cette obligation réglementaire.
Si vous rencontrez des difficultés ou si vous souhaitez obtenir des informations sur cette nouvelle réglementation, vous pouvez vous rapprocher de votre Pôle Action Economique (PAE) régional.
Découvrez la note aux opérateurs MACF < ICI >.
COMMUNIQUÉ OFFICIEL DE L’ADMINISTRATION DES DOUANES :
“Nous avons été informés le 31 janvier 2024 par la Commission qu’il était possible de demander un délai de 30 jours supplémentaires pour l’échéance de reporting de demain, en cas de difficultés techniques (cf éléments ci-dessous)”.
Mail de la Commission qui nous est parvenu le 31 janvier 2024 :
Dear colleagues from national competent authorities,
The Commission is aware of technical issues, in particular those which arose today, which have led to some businesses being unable to submit data and reports. This is due to an incident involving a technical component affecting several EU customs systems, including ICS2, and the functioning of the CBAM Registry.
We have uploaded a notice on the CBAM website to inform all importers and the rest of operators:
In order to support reporting declarants who may have experienced difficulties in reporting and have not yet submitted their quarterly CBAM report, a new functionality will be made available as of 1 February on the Transitional Registry, allowing them to “request delayed submission” and to benefit from an additional 30 days to submit their CBAM report. As we have already mentioned during recent calls, we recommend that no penalties should be imposed on reporting declarants who have experienced difficulties in submitting their first CBAM report on time.
In any case, reporting declarants who do not encounter any major technical issue are still encouraged to submit their CBAM report by the end of the reporting period. In line with Implementing Regulation 2023/1773 governing the transitional period, they may subsequently modify and correct their first three CBAM reports until 31 July 2024.
While the system has been working well in previous days with data and many reports being submitted successfully, technical teams are working around the clock to rectify remaining issues.
Nouvelle Note EcoVadis : Un Pas de plus pour notre engagement !
Le résultat de notre évaluation EcoVadis est tombé, nous avons obtenu une note de 60/100, décrochant ainsi la Médaille de Bronze et nous classant dans le TOP 35% des entreprises évaluées.
Cette évaluation marque le début d’une année prometteuse, riche en projets et initiatives durables visant à renforcer notre impact positif sur la planète et la société.
Pour rappel, EcoVadis est une plateforme mondiale d’évaluation et de notation axée sur le développement durable. Elle analyse divers domaines tels que l’environnement, les droits de l’homme, l’éthique des affaires et les pratiques d’approvisionnement. Cette évaluation objective nous offre l’opportunité d’évaluer et de communiquer notre engagement, répondant ainsi à une demande croissante de nos clients.
Nous sommes fiers de cette réalisation collective et sommes impatients de concrétiser nos projets durables tout au long de l’année. Votre engagement continu dans cette démarche est essentiel.
Sécurité avant tout ! En raison des attaques récurrentes en mer Rouge, CMA CGM a pris la décision ferme de suspendre le transit de ses navires dans cette zone.
Une alternative existe : Ziegler, votre partenaire de confiance, vous propose une solution alternative fiable et sécurisée : le transport ferroviaire depuis la Chine.
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Il existe de nombreux avantages :
– L’optimisation de vos délais :
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- 2,5 fois plus rapide que le maritime
- Door-to-Door 18 jours en moyenne
- Enlèvement partout en Chine sous 72h
- Départs hebdomadaires à jour fixe
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– L’optimisation de vos opérations
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- Experts Ziegler Rail China dédiés
- Pilotage intégral de vos flux Import
- Gestion sur mesure de vos opérations
- Capacités d’entreposage sous douane (Paris)
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– L’optimisation de votre budget
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- 2 fois moins cher que l’avion (base 3 Cbm)
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Anticiper et agir : dès le début des événements, nous avons renforcé nos capacités ferroviaires pour répondre à vos besoins et garantir la continuité de vos expéditions.
Soyez prêts après le Nouvel An chinois !
Contactez Ziegler dès aujourd’hui pour discuter de vos besoins et planifier vos expéditions en toute confiance.
Retour sur les consortiums maritimes :
Les consortiums (aussi appelé CBER pour Consortia Block Exemption Regulation), héritage des conférences maritimes, sont des groupements de compagnies qui, tout en conservant leur indépendance commerciale, mutualisent certains aspects opérationnels. Ils se structurent autour d’un “money pool”, un pot commun, alimenté en fonction des apports de chaque membre, facilitant ainsi les négociations tarifaires collectives, notamment sur la manutention portuaire.
Depuis 2009, le secteur du transport maritime en Europe jouissait d’un régime exceptionnel, permettant aux consortiums de compagnies maritimes de collaborer étroitement.
Cette exemption n’a pas su encourager une concurrence saine, ni optimiser la qualité des services maritimes. De ce fait, la Commission européenne a annoncé sa décision de ne pas étendre au-delà du 25 avril 2024 le règlement d’exemption.
L’alternative : les accords de partage de navire
Malgré la fin des consortiums, la collaboration entre les compagnies n’a pas été enterrée. Les accords de partage de navire, ou VSA (Vessel Share Agreement), représentent l’alternative encouragée par la Commission. Ces accords bilatéraux permettent l’échange ou l’achat d’espace à bord des navires entre compagnies, sans la structure commune des consortiums.
Ce mode de coopération, plus flexible, persistera après avril 2024.
L’offre devrait se concentrer encore davantage aux mains des plus gros opérateurs, du côté client chez les grands commissionnaires comme du côté fournisseur chez les compagnies maritimes. Tout cela devrait inciter les compagnies à mettre en place des stratégies de différenciation de l’offre, ce qui peut avoir des effets bénéfiques sur la restauration des supply chain. Les chargeurs peuvent espérer un retour à un meilleur cadencement des services et une amélioration de la vitesse commerciale des navires et donc des délais d’acheminement plus courts. On devrait retrouver une plus grande amplitude dans les politiques tarifaires.
Cependant, la nouvelle réglementation ne s’applique qu’aux liaisons en provenance et à destination de l’Union européenne. Si elles se sentent trop entravées, certaines compagnies maritimes pourraient partir vers d’autres marchés plus simples et plus rémunérateurs. Les chargeurs pourraient alors voir le panel de prestataires se réduire par manque d’attractivité du marché.
Pour toute demande, contactez-nous !
L’Union Européenne a créé un outil réglementaire en 2005 dans le cadre du “Green Deal” (pacte vert pour l’Europe) dans le but de réduire les émissions de gaz à effet de serre. L’objectif final de cet outil est de rendre l’Europe climatiquement neutre en 2050. L’objectif intermédiaire est de réduire d’au moins 55% des émissions de gaz à effet de serre d’ici 2030 (par rapport à 1990).
Le principe de cet outil est de fixer un plafond d’émissions autorisées et de faire payer les émetteurs selon la règle “ pollueur/payeur” à partir d’un système de “Cap and Trade” (plafonnement et échanges) :
– Le plafond est exprimé en quotas d’émissions : 1 quota d’émission est équivalent à une tonne de CO2 (CO2eq)
– Le plafond (cap) global est fixé pour la quantité totale de GES pouvant être émise par les entreprises au sein de la zone européenne au cours d’une année donnée
– Le plafond décroît d’année en année incitant les entreprises à trouver des alternatives pour réduire leurs émissions
Chaque année, les sociétés concernées doivent acheter des quotas d’émissions qui couvrent la totalité de leurs émissions de GES.
Les revenus générés sont investis pour partie dans un Fonds d’Innovation pour financer la transition vers des énergies vertes.
Modalités d’application dans le transport maritime :
Cette mise en place s’applique aux navires de commerce supérieurs à 5000 GT (jauge brute).
Les zones géographiques concernées sont :
- Les trajets entre 2 ports de l’UE : comptabilisation de 100% des émissions
- Les émissions à quai dans les ports de l’UE : comptabilisation de 100% des émissions
- Les émissions des trajets extra-UE (départ de ou arrivée vers un port de l’UE) : comptabilisation de 50% des émissions
Cas particulier des ports de transbordement : les moins de 300 miles nautiques ne sont pas considérés comme des ports étrangers hors UE (pour éviter les “fuites de carbone”). Par exemple : les ports de Port Saïd et Tanger Med.
Cas particulier des régions ultrapériphériques (RUP) : exemptées de restitution des quotas jusqu’au 31/12/2030
Autres territoires tels que Polynésie / Nouvelle Calédonie : ne sont pas inclus dans l’ETS (Emission Trading System)
Découvrez le calendrier d’application pour les compagnies maritimes :
2024 :
- Détermination de l’autorité administrative (Etat membre) responsable de leur compagnie
- Etablissement d’un plan de surveillance de leurs navires
- Ouverture d’un compte d”Assujetti” auprès de la Caisse des Dépôts et Consignations (intermédiaire en France du registre européen) pour les compagnies rattachées à la France
- Surveillance et comptabilisation des émissions de leur flotte de navires
2025 :
- Janvier à Mars : établissement des rapports d’émissions et vérification
- 30 septembre au plus tard : restitution des quotas d’émission
Chaque année, les compagnies devront restituer l’équivalent de leurs émissions de l’année précédente.
A terme (2026), elles devront détenir un nombre de quotas permettant de couvrir 100% de leurs émissions, dans le cas contraire elles devront payer des pénalités.
Pour se conformer à cette obligation, les compagnies maritimes anticipent et vont commencer à acheter des quotas d’émission dès début 2024. Contrairement à d’autres secteurs, il n’existe pas de quotas gratuits pour les compagnies maritimes.
Le marché principal pour acheter des quotas est le marché primaire. Les compagnies y auront accès dès qu’elles seront assujetties et auront créé un compte auprès de la Caisse des Dépôts et Consignations. Un marché secondaire existe également auquel les compagnies ont déjà accès.
Cette nouvelle législation va entraîner des coûts supplémentaires pour les compagnies maritimes
(3.7 milliards d’euros selon certaines estimations) :
- 7% d’ici 2030 principalement dû au paiement des quotas
- 16 à 20% d’ici 2050, dus à une plus grande utilisation des carburants alternatifs
Il n’y a pas de règle obligatoire au niveau européen pour la répercussion de ces coûts, chaque compagnie le fera selon sa propre stratégie commerciale. C’est dans ce cadre que plusieurs compagnies ont déjà annoncé des surcharges ETS applicables à compter du 1er janvier 2024.
Pour toute demande, contactez-nous !
Les entreprises réalisant des opérations de commerce international sont confrontées à de nombreux défis, dont l’un des plus importants est le dédouanement de leurs marchandises. Le dédouanement est une étape cruciale dans le processus d’importation et d’exportation, qui permet de s’assurer que les marchandises respectent les réglementations douanières du pays de destination.
Cette étape peut être complexe et chronophage, mais elle peut être simplifiée grâce aux services de dédouanement externalisés.
L’externalisation douanière est une stratégie pour laquelle une entreprise confie certaines de ses fonctions ou tâches à des prestataires externes spécialisés. Cette approche permet à l’entreprise de se concentrer sur ses activités principales, d’accéder à une expertise spécifique, de maîtriser ses coûts et d’améliorer sa flexibilité opérationnelle.
Découvrez les 5 principaux avantages de l’externalisation douanière :
- Se concentrer sur son cœur de métier
L’une des principales raisons pour lesquelles les entreprises optent pour l’externalisation est la possibilité de se concentrer pleinement sur leur cœur de métier. Dans un environnement commercial en perpétuelle évolution, les entreprises sont constamment à la recherche d’optimisation et de performance.
- Gagner en qualité
L’externalisation permet aux entreprises de bénéficier de l’expertise d’un spécialiste fiable. En particulier, lorsqu’il s’agit de domaines spécifiques tels que la réglementation douanière, faire appel à un prestataire externe qui connaît les bonnes pratiques devient essentiel.
- Contrôler ses coûts
Externaliser certaines tâches permet également aux entreprises de mieux contrôler leurs coûts. Les sous-traitants proposent généralement des services sur mesure en fonction des besoins spécifiques de leurs clients, accompagnés d’une tarification transparente et adaptée à l’activité. Cela permet aux entreprises de prévoir et de gérer plus efficacement leurs dépenses, contribuant ainsi à une meilleure planification financière.
- Acquérir une compétence
Faire appel à un prestataire externe spécialisé apporte à l’entreprise des compétences qu’elle n’aurait pas nécessairement développées en interne. L’expertise du prestataire constitue ainsi un véritable savoir-faire supplémentaire qui vient enrichir les compétences existantes de l’entreprise. Cette acquisition de compétences favorise une optimisation opérationnelle plus poussée et une meilleure adaptation aux exigences du marché.
- Gagner en souplesse opérationnelle
En externalisant certaines fonctions, les entreprises deviennent plus agiles et peuvent évoluer plus facilement dans un marché concurrentiel. La souplesse opérationnelle accrue résulte d’une optimisation constante des services, d’une qualité améliorée et d’une capacité à fournir des réponses ajustées aux besoins changeants des clients.
Le secteur du transport routier est à la croisée des chemins, confronté à la nécessité impérative de réduire son empreinte carbone. Plusieurs alternatives émergent comme des solutions potentielles, chacune avec ses avantages et défis spécifiques. Explorer ces alternatives est essentiel pour façonner l’avenir de la mobilité routière de manière durable.
Vous trouverez ci-dessous différentes solutions pour rendre les transports plus « propres ».
Biocarburants : XTL et B100
Les biocarburants, dérivés de matières organiques telles que les plantes, offrent une alternative plus durable aux carburants fossiles. Leur avantage réside dans leur capacité à réduire les émissions de carbone, contribuant ainsi à atténuer l’impact du secteur des transports sur le changement climatique. Cependant, la concurrence avec la production alimentaire et la nécessité de vastes étendues de terres pour la culture de biomasse posent des défis.
Les carburants synthétiques (XTL, HVO), biocarburants de deuxième génération sont obtenus à partir de graisses animales, d’huiles usées ou de résidus forestiers, ils n’entrent pas en concurrence avec les produits alimentaires.
Toutefois, les quantités actuellement disponibles sont très faibles et le resteront probablement au cours des prochaines décennies, car la quantité de matières premières utilisables est limitée. L’utilisation des biocarburants est donc vue aujourd’hui comme une transition vers d’autres énergies.
- XTL
Le XTL est un bio-carburant, basée sur la récupération d’huiles usagées. Ce carburant est produit à partir de déchets végétaux : la production n’entre donc pas en concurrence directe avec les cultures utilisées pour la production alimentaire.
Le XTL est un biocarburant de 2ème génération, non toxique, biodégradable et stable dans le temps. Les avantages par rapport à un carburant classique sont nombreux :
- Carburant biodégradable
- Pas de surconsommation de carburant
- Pas d’incidence sur l’usure et les performances du moteur
En quelques chiffres, le XTL représente :
- 88% de réduction des émissions de CO2 comparé au gazole
- Facteur d’émission = 0,54 kgCO2e/Litre vs 3,10 kgCO2e/ litre pour le Diesel
- 30% des émissions de particules fines et ultra fines en moins
De nombreux tests sont actuellement en cours sur l’utilisation de ces carburants alternatifs, tracés et certifiés durables.
- B100
Le B100 est un biocarburant produit à partir de matières premières renouvelables, telles que des huiles végétales, des huiles alimentaires usagées, ou d’autres sources de lipides. Il est utilisé comme substitut ou additif au diesel traditionnel dérivé du pétrole.
L’utilisation du B100 peut nécessiter des modifications ou des adaptations des moteurs diesel existants, car les propriétés du biodiesel peuvent différer légèrement de celles du diesel conventionnel.
La possibilité de rouler au B100, dépend des normes de pollution de véhicules :
- Euro I à V : immédiatement et sans changement moteur
- Euro VI : grâce à une légère modification du moteur appelé retrofit pour les véhicules disponibles, ou bien immédiatement homologué B100 pour les véhicules neufs
- Classé crit’air 1
En quelques chiffres, le B100 représente :
- 60% de réduction des émissions de CO2 comparé au gazole
- 22 Kg CO2e/ litre vs 3,10 kg CO2e/litre pour le Diesel de facteur d’émission
- 80% des émissions de particules fines et ultra fines en moins
Les avantages par rapport à un carburant classique sont nombreux :
- Biodégradable
- Non ATEX et non classé ICPE
- Moins inflammable que le diesel pétrolier
- Plus sûr à manipuler et à transporter
Biogaz
- BioGNV
Le Gaz Naturel Véhicule (GNV) est une alternative au pétrole. Il est composé majoritairement de méthane : ce gaz peut être produit dans les stations de méthanisation: le BioGNV est produit à partir de sources renouvelables, principalement à partir de matières organiques, et il est considéré comme une alternative gagnant en popularité dans le secteur des transports.
Voici quelques points clés concernant le BioGNV :
- Source renouvelable car il produit à partir de matières organiques
- Compatible avec tous les véhicules GNV (Gaz Naturel Véhicule d’origine fossile) et utilise les mêmes infrastructures de ravitaillement.
- 0,61 kg CO2e/kg contre 3,10 kg CO2e/litre pour le Diesel de facteur d’émission
- Peu de rejet de particules toxiques et de gaz toxiques ou cancérigènes
- Réduction du bruit en roulant
- Classé crit’air 1
Au 31 décembre 2022, plus de 650 stations distribuent du BioGNV/GNV en France.
301 points d’avitaillement sont ouverts au public, parmi lesquels 224 délivrent du Gaz Naturel Comprimé (GNC), 169 du BioGNC et 77 du Gaz Naturel Liquéfié (GNL).
Outre les alternatives aux carburants fossiles, sont également développées des nouvelles motorisations:
Électricité :
Le camion électrique émerge comme une solution cruciale pour la décarbonation de la logistique urbaine et régionale qui s’aligne sur les objectifs climatiques, notamment les règles européennes contraignantes visant une baisse de 30% des émissions de carbone des poids lourds neufs d’ici 2030. En outre, les avantages liés à la réduction de la pollution atmosphérique et sonore en milieu urbain renforcent la pertinence du camion électrique.
Malgré cette avancée, le déploiement opérationnel du camion électrique reste en deçà des attentes, Les contraintes actuelles, telles que l’autonomie limitée, la réduction de la charge utile et les temps de recharge longs, entravent le déploiement des camions électriques. Cependant, pour atteindre les objectifs climatiques, amorcer la transition dès maintenant est crucial pour éviter une demande excessive en 2030.
Les obstacles financiers, bien que moins prioritaires que les problèmes opérationnels, peuvent être surmontés grâce à des aides financières, éliminant le surcoût total de possession. Les incitations fiscales, telles que le suramortissement jusqu’en 2030, et les bonus écologiques, contribuent à rendre le camion électrique économiquement compétitif par rapport aux modèles diesel équivalents.
Hydrogène :
Dans la course à la décarbonation du transport routier, l’hydrogène émerge comme une option lointaine, suscitant un intérêt croissant malgré les obstacles persistants. Récemment, un prototype de camion propulsé à l’hydrogène a établi un record d’autonomie en parcourant 1047 kilomètres avec une seule charge, mettant en lumière le potentiel de cette technologie décarbonée.
Cependant, des obstacles majeurs subsistent. Le manque d’infrastructures de recharge en hydrogène, les coûts élevés et la concurrence croissante dans le secteur sont autant de défis à relever.
Vers une Mobilité Durable
Malgré ces défis, les acteurs du secteur reconnaissent la complémentarité des technologies de camions à batterie, à hydrogène et des alternatives aux carburants fossiles. Alors que les batteries sont privilégiées pour les charges légères sur de courtes distances, l’hydrogène pourrait jouer un rôle clé pour les trajets longue distance, offrant un temps de recharge plus rapide. Pour l’instant, les carburants alternatifs sont considérés comme des énergies de transition vers une mobilité plus durable.
Pour toute demande d’information, contactez-nous :